• Sophie est la protagoniste principale de la saga, étant donné qu'on voit l'histoire de son point de vue tout le long (excepté dans Le Livre des Secrets, où on alterne avec le point de vue de Keefe).

    Au début de l'histoire, elle croit être une humaine parfaitement normale, à deux exceptions près : son incroyable intelligence (à douze ans, elle se retrouve en terminale) et sa capacité à lire dans les pensées. Cependant, elle n'apprécie pas ce dernier pouvoir, car elle se retrouve avec des voix qui lui hurlent dans la tête. Tout cela a commencé lorsqu'elle avait cinq ans : elle avait fait une chute sur la tête et, depuis, elle entendait les pensées de chaque personne autour d'elle, sans que personne ne puisse jamais lui expliquer ce qui lui arrivait. Elle a alors gardé ce secret pendant sept ans, jusqu'à ce que son professeur, M. Sweeney, décide de les emmener, elle et sa classe, dans un musée. Ce jour-là, sa vie sera bouleversée.

    Le premier livre (Gardiens des Cités perdues) commence au moment où M. Sweeney arrache les écouteurs des oreilles de son élève, qu'elle avait mis pour noyer le bruit des pensées des lycéens. Après avoir une fois de plus agacé toute sa classe (son professeur y compris) à cause de sa mémoire photographique, Sophie ne suit pas les lycéens qui s'éloignent, profitant d'un moment de répit. C'est à ce moment-là qu'elle remarque un adolescent aux cheveux bruns qui examine un journal avec sa photo à la une. Puis il se tourne vers Sophie, qui surprend de la déception dans son regard. Il s'avance alors vers elle et lui adresse un « sourire de star de cinéma », et lui demande si elle est bien la fille sur la photo du journal. Lorsqu'elle acquiesce, il déclare ne pas s'être rendu compte qu'elle avait les yeux marrons. Sophie remarque son accent étrange, et n'a pas la moindre idée de l'endroit d'où il peut venir. Mais soudain, alors qu'il allait repartir, un groupe d'enfants entre, et assaillit Sophie de pensées. Cette dernière se masse les tempes, avant de se rappeler qu'elle n'est pas seule. Et en effet, le garçon a tout vu.

     

    À suivre...


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